COMPAGNIE
LA RUMEUR
CRÉATION
La compagnie La Rumeur vous propose de venir découvrir son lieu : le Repaire. Une ancienne ferme dédiée aujourd’hui à l’art et au spectacle vivant.
JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE
samedi 21 septembre
dimanche 22 septembre
10h - 20h
"Restée fermée depuis plusieurs années, la ferme avait conservé intactes les traces de ceux qui y avaient vécu... "

À l'occasion des Journées du Patrimoine elle ouvre des expositions.

LE CHAPEAU DE ZÉLIA

Outils, objets du quotidien, photos, papiers exposés convoquent la mémoire des lieux.
À partir d’une série de photographies et d’objets choisis, une tentative pour récrire l'histoire.


D'ICI ET D'AILLEURS
Photographies
Véronique Lagarrigue Caville
Une lucarne ouverte sur
des richesses et ancrages
d'ici et d'ailleurs

et des expositions déjà
présentées cet été...

UTILE. FUTILE
Une collection de vêtements qui couvre la période de 1850 à aujourd’hui. L’exposition rassemble aussi des documents originaux concernant la mode : publications, journaux, photographies.
La réserve des costumes de théâtre de la compagnie sera parallèlement ouverte au public.
OÙ LA LUMIÈRE PLEUT
Installation. Jean-Charles Clair
LIENS DE MÉMOIRE
Vidéo. Installation. Fabrice Leroux
WORK IN SUIT
Photographies. Véronique Lagarrigue Caville
RESTAURATION
Samedi 21 septembre
à partir de 20h
Réservation par mail cielarumeur.aveyron@gmail.com


RÉTROSPECTIVE
du 20 juin au 18 août 2024

COMPAGNIE LA RUMEUR
PATRICE BIGEL, AGNES CHAIGNEAU,
JEAN-CHARLES CLAIR
UTILE. FUTILE
Exposition
Le vêtement habille, cache le corps, il le protège. Au-delà de ces fonctions il transmet des messages sur ceux qui le portent. Il peut devenir un signe de reconnaissance ou d’appartenance à des groupes sociaux voire des communautés. Il s’est adapté et modifié tout long des siècles en fonction de l’évolution des sociétés, comme les révolutions industrielles, les guerres, l’émancipation des femmes. Le vêtement ne cesse de dire, de symboliser et de signifier.


Dans un premier espace une collection de vêtements couvre la période de 1850 à aujourd’hui. Des documents originaux sont aussi présentés : publications, journaux, photographies.
A la fin du XIX° la bourgeoisie industrielle et commerçante affiche sa richesse par la qualité de ses vêtements et celle des étoffes achetés dans les grands magasins. C’est la raison pour laquelle on associe souvent l’histoire de la mode à la représentation qu’en laisse la bourgeoisie. On admire la qualité du fait main et le raffinement du savoir-faire de la couture. Cette pratique essentiellement enseignée aux jeunes filles nous parait aujourd’hui totalement dépassée et sexiste. Le monde a changé et l’on ne peut que s’en réjouir. Au cours du XX° siècle, la mode féminine va abandonner le corset, les robes et les jupes vont raccourcir. Cette évolution va accompagner l’émancipation des femmes commencée pendant la première guerre mondiale.
Les emplois traditionnellement réservés aux hommes sont peu à peu occupés par des femmes. En 1918 elles travaillent en pantalon pour participer à l’effort de guerre. Elles participent aussi au renouvellement du militantisme ouvrier. En 1917, 10 000 cousettes parisiennes sont dans la rue, elles obtiennent un congé payé supplémentaire ainsi qu’une augmentation de salaire. Plus tard, la couturière travaille d’après les patrons et les revues choisis par les clientes qui achètent le tissu. La couture est encore une affaire de femmes ! À partir des années 60 le prêt-à-porter émerge et bouleverse une fois de plus le milieu des vêtements. Aujourd’hui la surproduction et la mondialisation ont créé l’industrie de la mode jetable. Elle révèle l'absurdité d’un système économique qui entraîne l'obsolescence des produits, la pollution et la violation des droits humains

La réserve à costumes constitue le deuxième lieu de visite. S’habiller avant d’entrer en scène est un rituel au théâtre. C’est le moment qui confirme le passage de la réalité à la fiction… Au cours des années la compagnie a rassemblé pour ses spectacles une quantité importante de costumes. Ils ont pour la plupart été chinés chez les fripiers, sur les puces, durant les tournées à l’étranger….Cette réserve retrace une histoire de vêtements, certains ont joué d’autres pas, c’est la mémoire des nombreux spectacles de théâtre de la compagnie, et de tous les comédiens qui les ont portés. Les costumes seront accompagnés de photographies des spectacles. L'exposition nous immerge dans un récit sonore et visuel.
Les vêtements, les photographies et les documents originaux présentés dans l’exposition UTILE, FUTILE proviennent de la collection de la compagnie.
JYL
PAROLES DE VÊTEMENTS
Peintures
Je regarde le vêtement comme une enveloppe du corps, comme une seconde peau détachable, comme une mue appelée à disparaître. Posé ou accroché, présenté ou jeté, envolé ou en suspension, le vêtement m'évoque un corps qu'il a habillé, un corps qui l'a habité, un individu qui réveille mon imaginaire, qui est confronté à l'isolement ou forcé au regroupement dans un mouvement ultime.
Sur mes toiles, la peinture devient l'empreinte qui nous reste de cette enveloppe ou de cette peau et qui tente de suggérer une présence, de laisser un témoignage pour résister à l'épreuve du temps.

FABRICE LEROUX
LIENS DE MEMOIRE. Épisode un & deux
Installation et vidéo

Un môme des HLM à qui on offre un appareil photo, qui au collège découvre le théâtre par Racine, un déclic bouleversant.
Ouvrir un club photo au lycée pour séduire, un échec lamentable avec la jeune fille pas avec la photographie.
Des tas de découvertes dans les interstices.
Revenir à l'essentiel. S'installer dans l'Aveyron, découvrir à quelques km : la Cie la rumeur, et son Repaire.
Le hasard est beau, alors partons à l'aventure d'une résidence.
Un parcours semé de rencontres qui n'attend que la vôtre cet été.
Un feuilleton en deux épisodes (foilleton aurait dit ma grand-mère italienne )
Une résidence même à quelques kilomètres de chez soi, c’est s’ouvrir à la rencontre :
Celle des autres artistes présents, celle du lieu et de son public.
Alors forcément il y a une part d’inconnu sur le résultat, une nécessité de rester poreux, curieux de ce qui va arriver.
Dans le premier épisode il s’agira de mêler vidéo et installation.
Puis dans le second d’y intégrer le corps avec la performance.

VÉRONIQUE LAGARRIGUE CAVILLE
WORK IN SUIT
Photographies
Lorsque la team du « Repaire » m’a proposé une « résidence » pour travailler sur le vêtement, le challenge était pluriel : trouver des axes de travail photographique qui ne relèvent pas de la seule photographie de mode, et m’essayer à la pratique d’une photographie de mise en scène, de studio, domaine qui m’était jusque là étranger.
Le vêtement évoque de multiples aspects : protection du corps face aux intempéries ou aux agressions extérieures de toute nature tout en permettant aisément le mouvement, il masque également des parties du corps que la pudeur - ou la norme sociale - interdisent de trop montrer.
Cependant, orné, il devient parure, interface entre soi et le monde destinée à magnifier le corps et mettre en valeur celui ou celle qui le porte. Est-ce pour ces raisons qu’il est parfois si difficile de choisir ce que l’on va se mettre sur le dos certains matins ?
Le vêtement, visible par nature, est porteur de significations et revêt alors une dimension sémiotique : messages et porteur de messages. Il peut être un facteur d’intégration dans un groupe, ou le signe d’une fonction, mais aussi le marqueur d’une classe sociale d’appartenance. L’habit fait-il toujours le moine ?
C’est ce que je me propose d’explorer et d’en donner à voir le cheminement en cours.
JEAN-CHARLES CLAIR
OÙ LA LUMIÈRE PLEUT
Installation
J’avais envie de concevoir un vêtement avec de la matière végétale vivante comme tissu. L’emplacement de la ferme en pleine nature m’a fait choisir la mousse comme matériau. J’ai aussi voulu m’emparer d’un lieu au Repaire, un lieu clos sombre et humide une grotte dans laquelle la mousse se développe particulièrement bien. Si privée d’eau elle se dessèche, elle est douée de reviviscence.
Puis apparaît le poème de Rimbaud : Le calme trompeur du soldat allongé qui semble dormir le long du ruisseau.
Pour y concevoir une installation scénographique, visuelle et sonore avec des végétaux de l’eau et de la lumière.
MYRIAM DROSNE
SECONDE PEAU : TENTATIVE DE VESTIAIRE IDÉAL
Installation
Le vêtement est un écran sensible et tactile avec l’extérieur, une membrane protectrice et le reflet de notre psyché. Le textile matérialise le premier contact sur notre peau avec un élément extérieur, quel souvenir réactivons-nous lorsque nous nous parons d’un vêtement ? Composer avec le matériau textile rappeler que le regard de l’homme s’arrête trop souvent à la surface des choses. Matière vivante par excellence, ni stable ni figée, telle une membrane définissant la lisière entre une chose et une autre, il s’apparente ici à la peau.
Seconde peau : tentative de vestiaire idéal ou comment potentialiser la stimulation sensorielle dans le but de favoriser des liens nouveaux entre les ressentis et un espace, entre moi et les autres. Une proposition qui se décline en un corpus de vêtements revisités et immersifs. Le public est invité à essayer in situ les différentes propositions.

ISABELLE JOLIVET
SE VÊTIR DE LA GARRIGUE
Installation
Pourquoi l’écorce fût-elle définie comme « manteau de peau » et « peau de cuir » ? L’écorce, la chair : toutes deux tissus cellulaires vivants, toutes deux tissus sensibles et protecteurs. Entre l’arbre et l’homme, tant de complémentarités troublantes que j’explore sous forme de dessins et d’ouvrages en textile de récupération. Dessiner : observer, mémoriser. Ravauder : réparer, soigner. Installer : redéfinir les liens.
RÉTROSPECTIVE
du 29 avril au 15 août 2023



RÉSIDENCES DE CRÉATION
JEUNES ARTISTES
du 16 au 25 juin
PRÉSENTATION PUBLIQUE
24 et 25 juin



COMPAGNIE BERG/LENZ DANGREAUX

YVONNE LA FEMME POISSON
À travers une libre interprétation de la pièce Yvonne princesse de Bourgogne de Witold Gombrowicz, la mise en scène et la réécriture de Lenz Dangreaux, Yvonne la femme poisson, propose une écriture scénique recentrant le travail autour des personnages principaux en redessinant la cruauté fondamentale des êtres dont le pouvoir absolu permet tous les excès.








AMANDINE LECUYER

IL ÉTAIT PLANTÉ LÀ
À l'aide de maquettes fabriquées avec des objets et matériaux du quotidien, Amandine Lecuyer réalise devant nos yeux, en direct, le film, Il était planté là. Une histoire absurde et fantastique projetée à l'écran simultanément à sa fabrication. La conductrice (incarnée par une membre du public) s'arrête, sort de sa voiture, et s'approche...
Une performance cinématographique mêlant réalité, fiction et absurde.






COLINE MIOSSEC
CARLOS ANDRES

RÉSONANCE
Ensemble ils créent Résonance. Une installation sous forme de fiction plastique et sonore, un paysage intime emprunt des fantômes passés et de la multiplicité des rapports que nous pouvons entretenir avec eux. Cette installation entre design et son, tente de capturer des moments de vies passées, des espaces parcourus en les assemblant, pour bâtir une nouvelle histoire.

PAYSAGE SONORE
Une rencontre avec l'écoute, où l'essentiel est de se déconnecter des stimuli visuels en laissant place à l'imagination.








STAGE de THÉÂTRE
du 13 au 23 juillet
REPRÉSENTATIONS
les 21, 22 et 23 juillet








COMPAGNIE LA RUMEUR/PATRICE BIGEL

LA NUIT DU REPAIRE
À la tombée de la nuit le Repaire s'éclaire doucement. On entend des sons, de la musique et le public est invité à se déplacer à l'extérieur des bâtiments de la ferme. Variation autour du Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare. Si la nuit est le lieu de l’amour et du désir, c’est aussi parce qu’il fait noir, que règne parfois une grande confusion à travers les rôles que tiennent les personnages.



EXPOSITIONS
PHOTOGRAPHIES
SCULPTURES
du 8 juillet au 15 août

MARCO RICCIARDONE

SIRINO
Tout près de la côte tyrrhénienne, à la cheville de la botte italienne se dresse le mont Sirino. Lorsque l'été arrive, les habitants du village se rassemblent devant l'église prêts à accompagner la Madonne jusqu'au sommet de la montagne où elle reposera jusqu'au mois de septembre dans sa petite chapelle de pierres blanches. Marco Ricciardone, a accompagné les pas des fidèles, qui depuis près de 400 ans résonnent sur les flancs de la montagne. Il a immergé son appareil au cœur de la procession.









MYRIAM DROSNE

WHERE DO YOU COME FROM ?
Installation interactive, plastique et photographique qui interroge la notion de mouvement en opérant un déplacement de point de vue. Une invitation à faire peau neuve, symbolisée par une « robe mue » à habiter.

LES JOURS HEUREUX
Série photographique en noir et blanc. Que nous révèle le négatif d'une photographie, au-delà de l'image elle-même? Du petit théâtre balnéaire, les corps se déploient pour se jouer des convenances estivales et proposer au contact du regard, une histoire à réinventer.



DANICA BIJELJAC
DJILALI AMMOUCHE

QUE RESTE-T-IL DE LA LUMIÈRE DE NOTRE DÉSIR ?
Cette série se veut libre d'interprétation. Dans cette époque, que la photographe ressent comme troublée, elle invoque la symbolique des images pour leur pouvoir d'éveil du regard et leur invitation à déclencher un dialogue intérieur.


SOUS L'EAU DU SONGE MON ÂME A PEUR.
Amorce d'un spectacle photographique en cours. Qu'est-ce que cet homme n'a pas pu dire de son vivant pour que son image aujourd'hui tente, au travers de cette décomposition, de cracher ou de vomir enfin ?




VÉRONIQUE LAGARRIGUE

SOUS LE MASQUE OU LE RÉVEIL DE LA SÉRÉNISSIME
Nulle foule bigarrée sur le Rialto. Nulle gondole sur le grand Canal. Seuls quelques vaporetti égrainent les techniciens, machinistes et artisans qui vont donner vie à ce décor féerique et désolé, pour le flot touristique encore endormi qui envahira dans quelques heures la Sérénissime,
MÉTAMORPHOSES
La photographie est peut-être moins un art de l'exactitude et de la reproduction de la réalité, comme nous nous plaisons (trop ?) souvent à le croire, qu'un art de la métamorphose.Des métamorphoses en devenir. Un art du souvenir, rêvé ou vécu, senti ou palpable.



DENIS FAGEGALTIER
LE COEUR DU BOIS

Denis Fagegaltier travaille sur un tour à bois. Chaque pièce est unique, car les noeuds, les excroissances nous racontent autant d'histoires singulières qui sublimées par le geste du tourneur nous invite à le toucher.




RÉSIDENCE DE CRÉATION
TOM BOURDON - MARINE FLEURY
CARTE BLANCHE
CHANTAL GALIANA
du 2 au 15 août





TOM BOURDON
MARINE FLEURY

PUÉRIGRAVURE
Récemment devenus parents,Tom Bourdon et Marine Fleury s'attellent à capter l'esthétique issue de leurs expériences dans l'éducation d'un nouveau né. Cela leur permet de formuler une série de gravures relatant des traces, danses et tracas de leur vie de tous les jours, en utilisant la technique de la linogravure, du monotype ou encore du gaufrage.
Après avoir réalisé une première étape de recherche au sein de la bibliothèque de Najac en Aveyron, le duo poursuit son exploration de l'univers post natal au Repaire et expose les travaux réalisés au cours de la résidence.

CARNET D'UNE DRÔLESSE DU PORT DE LA LUNE
Les personnages qui peuplent le petit monde de Chantal Galiana ont réellement existé. Dans ses yeux défilent des visages, celui du cordonnier qui lui donnait ses premiers cours d'espagnol, ceux des copines de classe qui s'affichent comme une photo de classe de fin d'année...
Représentation le 5 août

TROIS POINTS BLEUS EN FORME DE V
Ces points bleus sont ceux d’un tatouage sur la main, qui signifie un rapport
conflictuel avec l’autorité. Cette fois c’est une femme qui est le fil conducteur de son récit. Sa tante Nicole. Cette femme affranchie la fascinait. Elle se souvient et l’on voit encore l’éblouissement dans les yeux de la petite fille, que rien ne prédestinait à être un jour dans la lumière.
Texte et jeu Chantal Galiana. Accompagnement à la guitare Nicolas Popowski. Avec la collaboration de l'équipe artistique de la compagnie La Rumeur. Création au Repaire
Représentations les 12 13 et 15 août
















Repérage(s)
du 6 août au 10 septembre 2022
1. ENTRELACS
Véronique Lagarrigue
Photographies

Apprentie photographe dès ses onze printemps, elle suit des études d’arts plastiques à Rodez et d’histoire de l’art à Toulouse. Ayant participé à plusieurs expositions collectives dans la région et au delà, elle présente au Repaire sa première exposition personnelle.?Celle-ci se compose de deux séries de photos prises entre 2013 et 2021. Au cours de ses pérégrinations, sensible aux ensembles architecturaux contemporains, elle est à la recherche de télescopages de lignes, de plans qui dessinent des espaces où le rapport à la réalité est mis en question, comme autant de fils d’Ariane réunissant les êtres humains. Sa vision des parcs urbains nous ouvre des espaces que les gens investissent, dont ils ont besoin et où ils s’abandonnent. De l’architecture à la représentation humaine, il n‘y a finalement qu’un pas. Elle tente de saisir des expressions fugitives, des regards, des émotions qui échappent au sujet photographié. Véronique Lagarrigue vous invite à partager ce cheminement.
2. JOURNAL ÉPISODIQUE
Jean-Charles Clair
Suite de croquis / performance

Décorateur de théâtre, scénographe. Il collabore avec la Compagnie La Rumeur depuis sa création. Il travaille également pour la danse et l’opéra en France et à l’étranger.
Le journal épisodique est une installation élaborée à partir d’une suite de croquis qui débute le 1er janvier de l’an 2000. Chaque dessin est annoté d’une date et parfois d’un lieu ou d’une impression. Il s’agit de dessiner, de fixer un ciel, des nuages en perpétuel mouvement. Est-ce une tentative pour parler du temps qui passe ou une façon de vouloir l’arrêter ?
Sur la période du 6 août au 10 septembre Jean-Charles Clair réalisera sur place une toile peinte monumentale pour un décor de théâtre, un des croquis servira de maquette.


3. ORCHESTRE
Denis Fagegaltier
Sculptures

Il commence à s’exprimer d’abord par la peinture puis expérimente différentes techniques de sculpture. Puis il travaille à partir de souches d’arbres et de morceaux de bois qu’il collecte dans la nature. Il donne libre cours à son imagination et fait naître autant de figures que les formes et les matières lui inspirent. Il se confronte aussi au métal. À partir d’outils anciens qu’il déforme, soude et polit, l’expression et le mouvement naissent de cette matière brute. Cet ancien agriculteur travaille quotidiennement dans son atelier à La Garrigue, où il rassemble une production importante de sculptures de bois et de métal.
Il présente au Repaire 16 musiciens et danseurs.

4. HENRY MONNIER (1799-1877)
Dessins originaux, Lithographies, Livres.

On associe souvent son nom à celui de Monsieur Prud’homme, ce type de bourgeois parisien du XIX° siècle qu’il inventa pour dénoncer la bêtise. Artiste doué, dessinateur, auteur dramatique, acteur, Henry Monnier a peut-être dû à cette dispersion la relative désaffection dont son œuvre a souffert. Le critique d’art l’a traité en auteur et le critique littéraire en caricaturiste. Pourtant l’œuvre graphique, littéraire, dramatique et sans doute le jeu même du comédien présentaient une remarquable unité : humour féroce au service d’une observation implacable des comportements, des tics, des travers de ses contemporains ; inlassable dénonciation de la sottise humaine.
L’œuvre d’Henry Monnier nous retient par la forte impression qu’elle nous laisse d’une multitude d’instantanés de la “réalité ” au dix-neuvième siècle.
Une série d’une cinquantaine de lithographies, une dizaine de dessins originaux et des éditions de ses ouvrages sont exposés.
5. UN CHAPEAU DE PAILLE
La Rumeur
Papiers, objets du quotidien, photographies.

Lorsque nous avons visité la ferme la première fois nous avons découvert un endroit où le temps s’était arrêté. Elle était restée fermée plusieurs années et elle nous livrait les traces de ceux qui y avaient vécu. Nous savions que pour nous approprier ce lieu il fallait le vider et ainsi en effacer l’histoire. ! Nous avons réalisé un reportage photographique et collecté, papiers, objets du quotidian qui nous semblaient autant d’éléments du scénario d’une histoire que nous allions tenter de reconstituer. C’est ce voyage dans le temps et cette tentative d’enquête que nous proposons au public. Nous l’invitons à rêver à son tour.
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